top of page

 

Où trouver le programme régulier ?

Le programme est disponible en version papier dans les différents porte-programmes au rez-de-chaussée de l'université

Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Il ne peut être rendu public pour des raisons de droits.

Il est  envoyé par mail, chaque semaine, à tous les abonnés de la Cinémathèque universitaire.

Si vous êtes étudiants de l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne, ou de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3,

vous pouvez demander à recevoir le programme hebdomadaire par mail. 

Les Rencontres de la Cinémathèque universitaire saison 2018-2019

Les Rencontres de la Cinémathèque universitaire, c'est un cycle annuel composé de six projections en argentique d’œuvres issues des collections de la cinémathèque, présentées par des chercheurs et chercheuses de divers laboratoires, et organisées par les équipes de recherche de Paris 1 (HiCSA) et Paris 3 (Ircav).
​
Les Rencontres de la Cinémathèque universitaire se dérouleront
entre le 29 novembre 2018 à Paris 3 (salle 49 de Censier) et le
16 mai 2019 à 17h à Paris 1 (auditorium de la galerie Colbert).
Babaloo.JPG
Capture.JPG
Affiche2019-page-001.jpg
Un été chez grand-père - Les Rencontres
Une_saison_de_Daphné-page-001_modifié.jp
mariePB.JPG

Marie Pierre-Bouthier programme et présente

 

Filmer l'oralité *

deux contes cinématographiques maghrébins

Les Noces de sable

d’André Zwobada

(90’, 16mm, Maroc/France, 1948),

précédé de

La Mohamedia

d’Ahmed Bennys

(32’, 16mm,Tunisie, VO, 1974).

En 1947 et 1948, André Zwobada, cinéaste français, ancien résistant, adapte au cinéma deux contes marocains, collectés dans le folklore populaire oral. La Septième porte et Les Noces de sable, en partie destinés au public arabophone, sont deux échecs commerciaux, malgré le texte écrit et dit par Jean Cocteau sur le second. Ils seront cependant durablement revendiqués par les cinéphiles et les cinéastes marocains de l’après-Indépendance, comme deux premières propositions d’une esthétique cinématographique marocaine ancrée dans un patrimoine ancestral. Après l’Indépendance, de rares expérimentateurs maghrébins réactiveront cette ambition de mise en image de l’oralité traditionnelle, souvent pour faire retour sur l’histoire récente. Cela passera surtout par des formes hybrides, tels les poèmes et chants documentaires de montage d’Ahmed Bouanani au Maroc et d’Assia Djebar en Algérie, ou le conte semi-documentaire d’animation, La Mohamedia d’Ahmed Bennys en Tunisie (1974).

* « Filmer l’oralité » est une expression que j’emprunte au documentariste marocain Ali Essafi, qui m’a le premier sensibilisé à ces problématiques.

Marie  PIERRE-BOUTHIER
Docteure en Cinéma de l'Université Paris I  
ATER à l'ENS de Paris

La_Permission_-_Rencontres_de_la_Cinémat
Cleveland_contre_Wall_Street_-_Les_Renco
bottom of page