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Michel Marie

Après avoir tenté le concours de l'IDHEC, Michel Marie se détourne de la réalisation des films pour se consacrer à leur histoire et à leur analyse. Il consacre sa maîtrise aux Contes moraux d'Éric Rohmer de La Boulangère de Monceau à Ma nuit chez Maud, et sa thèse de doctorat à Octobre d'Eisenstein  et Muriel de Resnais en 1976, sous la direction de Marie-Claire Ropars et de Christian Metz. Il est nommé, en 1974, maître assistant à l'université de Paris 3 où il enseigne l’histoire et l’esthétique du cinéma. L’année suivante, il entre au bureau de la Cinémathèque universitaire. "Plutôt que de développer, à Paris 3, une deuxième Cinémathèque universitaire copie conforme de celle de Paris 1, il préfère modifier les statuts afin d’élargir la sphère d’intervention de l’association déjà existante.Très investi dans la structure, il consolide avec l’aide de ses amis exploitants le réseau de récupération auprès des collectionneurs privés

et forains, mais aussi se plaît à emprunter d’autres chemins moins balisés pour inlassablement enrichir les collections".(1) Il en élargit le domaine d'intervention et renforce ses missions de sauvegarde du patrimoine. Il organise à ce titre une programmation régulière des collections avec deux séances quotidiennes à l'université Paris 3, en complément des enseignements offerts par l'UFR Cinéma et Audiovisuel. En tant que maître de conférence il travaille plus particulièrment sur le cinéma français des années 30 ainsi que sur le cinéma des premiers temps, et privilégie l'enrichissement des collections dans ces domaines. Il devient professeur des universités en 1993, il dirige le département d'études cinématographiques de Paris 3 pendant plus de quinze ans.

De 2000 à 2004, il est président de l’Association française de recherche sur l'histoire du cinéma. Il est également vice-président de l’AFECCAV (Association française des enseignants et chercheurs en cinéma et audiovisuel) et responsable, avec François Thomas, d'un groupe de recherches intitulé Le Film pluriel pour l’IRCAV de Paris 3 de 2006 à 2012. Entre 2009 et 2011, il enseigne au Québec (université de Montréal) où il est nommé à la chaire d'études de la France contemporaine au CERIUM. Parallèlement, il enseigne au Brésil entre 2007 et 2012 à l'université de Campinas (Unicamp). Il organise en 2012 avec l'association Balafon une rétrospective intégrale de l'œuvre de Pierre Perrault dans sept capitales brésiliennes et un colloque international à Rio de Janeiro.

 

Principales publications
 
  • en collaboration

Muriel, histoire d’une recherche, avec Claude Bailblé et Marie Claire Ropars, Galilée, 1974.

Lectures du film, avec Jean Collet, Daniel Percheron, Jean-Paul Simon, Marc Vernet, Albatros, 1975.

Esthétique du film, avec Jacques Aumont, Alain Bergala et Marc Vernet, Nathan, 1983 (4e édition, revue et augmentée, 2016).

L’Analyse des films, avec Jacques Aumont, Nathan, 1988.

Dictionnaire critique et théorique du cinéma, avec Jacques Aumont, Nathan, 2001 (3e édition, 2016) .

Lire les images de cinéma, avec Laurent Jullier, Larousse, 2007.

 

  • en tant qu’auteur individuel

M le Maudit, étude critique, 1989, Nathan, collection « Synopsis».

Le Mépris, étude critique, 1990, Nathan, collection « Synopsis ».

La Nouvelle Vague, une école esthétique, Nathan, coll. « 128 », 1997 (4e édition, revue et augmentée, 2017).

Le Jeune cinéma français (dir.), Nathan, coll. « 128 », 1998.

A bout de souffle de Jean Luc Godard, étude critique, Nathan, coll. « Synopsis », 1999.

Muriel d’Alain Resnais, Atlande, 2005.

Le Cinéma muet, Cahiers du cinéma, coll « Les Petits Cahiers », 2005

Comprendre Godard, travelling avant sur A bout de souffle et Le Mépris, Armand Colin, 2006.

Guide des études cinématographiques et audiovisuelles, Armand Colin, coll. « 128 », 2006.

Les Grands pervers au cinéma, Armand Colin, 2009.

Les Films maudits, Armand Colin, 2010

La belle histoire du cinéma français en 101 films, Armand Colin, 2018

 

  • Direction d’ouvrages collectifs

Octobre: continuité photogrammatique intégrale, Phillipe Desdouits, Michèle Lagny, Michel Marie, Frédérique Moreau, Geneviève Nesterenki, Marie-Claire Ropars et Pierre Sorlin, Cinémathèque universitaire, 1980.

Histoire du cinéma, nouvelles approches (avec Jacques Aumont et André. Gaudreault), Publications de la Sorbonne, 1989.

Les Vingt premières années du cinéma français, avec Jean A. Gili, Michèle Lagny, et Vincent Pinel), Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1995.

Georges Méliès, l’illusionniste fin de siècle ?, (avec Jacques Malthète), Colloque de Cerisy, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997.

La firme Pathé Frères, 1896-1914 (avec Laurent Le Forestier), actes du colloque de Domitor à la Cinémathèque française (AFRHC, 2004).

Le front populaire et le cinéma français, (avec Laurent Creton) Théorème 27, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2017

 

Michel Marie est aussi directeur de collection chez Dunod / Armand Colin Cinéma.

  • Podcast

48" sonores extraites du film Apprendre le cinéma, diffusé dans l'émission Cinémania le 2 mai 1980

Cinématon # 1752 Gérard Courant, 1995

"Entrevista: Michel Marie na Famecos"  2'14" franco-brésiliennes. Vers 2010

"Lost in la Mancha" : Le Don Quichotte maudit de Terry Gilliam, France Inter, Affaires sensibles, Fabrice Drouelle, 31 août 2017, 54 min. (Michel Marie, à partir de la 37e minute, à propos des films maudits), consulté sur le site de Radio France le 5 septembre 2017.

 

Sources

(1) Bernard Bastide, La place du cinéma à l'université et dans la documentation, Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 2, 2007 [consulté le 3 juin 2015]. Disponible sur le Web : <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-02-0023-004>.

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